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De nombreuses personnes se demandent souvent si une collection des timbres-poste ou un timbre qu’ils trouvent, par hasard, dans un vieux tiroir ou un grenier, peuvent avoir une certaine valeur. Fiscales ou postales, ce genres de vignettes sont courantes uniquement chez le collectionneur et, on ne le dira jamais assez, s’il existe un cote, à quelques très rares exceptions un timbre n’a aucune valeur absolue, sauf si vous avez déjà un acquéreur. Par contre, un philatéliste digne de ce nom se doit de savoir spécifier la valeur de sa collection. Pour cela, il se base sur trois critères importants : la qualité du produit, sa rareté et la demande.

Vous êtes curieux de connaître la valeur de la collection de vos timbres ? Yvert & Tellier, la grande référence en matière de philatélie française depuis des siècles, vous propose ses guides absolument incontournables.

Le Petit Yvert : tous les timbres-poste de France depuis 1849

Dans les meilleurs guides de Yvert & Tellier, le Petit Yvert est un livre de poche de 600 pages. Publié le 4 mars 2019, sa dernière édition vous présente tous les timbres-poste de France depuis 1849. Il comprend jusqu’à plus de 10 000 reproductions de timbres depuis ceux ayant été émis au début de l’histoire à nos jours. Chacun de ces timbres a une cote soigneusement établie par des experts en ce domaine.

Avec son poids de 420 g et son format poche, ce livre pourra être un guide idéal et un accompagnateur de choix à l’occasion de vos expositions ou réunions philatéliques. Avec cet ouvrage compact, la valeur des timbres français et de votre collection n’aura plus aucun secret pour vous.

L’année philatélique 2021 à portée de main

Le « Catalogue de cotation des Timbres de France – 2021 » est un autre ouvrage de Yvert & Tellier. Ce millésime 2021 comprend pas moins de 1 450 pages et pèse 1,52 kg. Dans ce guide du philatéliste français, vous trouverez tous les visuels concernant la période semi-moderne, c’est-à-dire entre 1900 et 1940. À cela s’ajoutent, évidemment, plus de 2 000 variétés de timbres inédites qui feront le bonheur de tout collectionneur. En cadeau avec ce millésime, Yvert & Tellier vous propose un feuillet signé Thierry Mordant ainsi qu’un mini classeur de Timbres pour ranger vos précieuses vignettes de collection.

Cet ouvrage spécifique a été réalisé pour les 125 ans du catalogue Yvert & Teller. Via cette collection, l’auteur a eu l’idée de travailler tout particulièrement dans la SYMBOLIQUE. Il s’est donc basé sur une sélection d’éléments en rapport avec l’univers philatélique, mais surtout avec ses images qui circulent dans le monde entier.

Tatie Josette vient de vous faire cadeau de sa collection philatélique ou vous avez trouvé un vieux coffre à la cave pleine de vieilles enveloppes et de kyrielles de timbres poste ? Combien vaudrait votre collection de timbres si jamais elle serait vendue aux enchères ? Si vous vous posez la question, plusieurs éléments permettent d’estimer au plus juste, la rareté, l’importance et la valeur réelle d’une collection. Découvrez sur quels critères s’appuyer pour la déterminer avec exactitude.

L’identification d’un timbre de valeur

Tout commence par l’identification de sa collection de timbres. S’agit-t-il d’une collection rare ? Qui en possède des exemplaires ? Pour répondre à ces questions, vous pouvez vous rapprocher d’un professionnel en philatélie capable de définir la valeur de votre collection. Vous pouvez aussi passer un rapide coup d’œil sur les nombreux catalogues que vous trouverez sur le net. Bien sûr, une juste comparaison avec les autres collectionneurs vous permettra également d’avoir le même résultat. Rappelez-vous, plus la collection est rare, plus elle a de la valeur, mais la rareté n’est qu’un critère, rapidement vient le second : l’état de la collection.

Dans quel état sont les timbres ?

L’état du/des timbres en dit long sur sa valeur. Propres, originaux, non froissés, non déchirés, sans dents manquantes. Un bon état général est nécessaire et ce sont tous des critères essentiels pour l’estimation de la valeur d’une collection de timbres. Sachez qu’un timbre est classé sous plusieurs catégories : déjà utilisé, neuf, à charnière ou sans charnière. Et les timbres neufs sans charnières sont les mieux vendus sur le marché.

Dans cette vérification de l’état du timbre, on procèdera aussi à l’évaluation de la gomme. Il s’agit de la substance collante située au dos du timbre. Une gomme en très bon état, voire neuve, révèle un timbre jamais utilisé, ce qui augmentera sa valeur. Vérifiez également l’oblitération. Les timbres peuvent être marqués d’un cachet, ce qui veut dire qu’ils ont déjà été utilisés. Si ces marques ne sont pas trop importantes, que l’image est claire, lisible et complète, le timbre aura plus de valeur.

Le centrage, un détail à prendre en compte

Étudions maintenant le centrage du timbre. On s’intéresse ici à la conception en général du timbre, plus particulièrement à l’équilibre de conception entre la marge et la vignette. Certes, ces petits détails n’ont pas de grandes influences sur la valeur du timbre. Mais généralement, un timbre très centré se vend au meilleur prix que les autres.

Les origines du timbre

L’année, le type, la collection complète, ce sont tous des facteurs très importants pour déterminer la valeur de la collection de timbres.

L’année va définir si le timbre fait partie d’une ancienne collection rare et très recherchée. Le type également permet de mieux évaluer la collection. Généralement, les timbres sont produits en série, en l’honneur d’un évènement spécial, d’une personnalité importante, d’un fait historique, etc. Bien évidemment, un timbre faisant partie d’une série limitée sera très recherché, et aura donc une valeur plus élevée.

Tous ces critères permettent de se faire une première idée mais quoiqu’il en soit, si vous en avez conclus que votre collection est d’une certaine valeur, vous pouvez toujours vous faire aider d’un philatéliste expert pour déterminer efficacement et sûrement la valeur de votre collection de timbres. Et si la valeur est prometteuse, ne cédez pas trop vite au premier acheteur venu. Deux avis valent encore mieux qu’un. Fréquentez quelques bourses au timbre pour voir ce qui s’y vend peut également s’avérer un bon moyen de croiser les informations.

La collection de timbres se porte toujours bien. Le marché trouve encore ses acheteurs, mais une tendance s’est manifestée auprès des collectionneurs. On s’intéresse plus aux timbres parus au XIXème siècle et de moins en moins à ceux de la période d’après. Les classiques reviennent en force, tandis que les modernes sont en baisse.

Il n’y a pas beaucoup de nouveaux collectionneurs

La philatélie française a connu un âge d’or pendant plusieurs années durant. Mais actuellement, la situation est bien loin des dizaines de milliers de collectionneurs avec les petits nouveaux qui venaient, régulièrement et en masse, grossir leur rangs. Toute une génération de collectionneurs de timbres s’en est allée et les marchands comme le marché du timbre en souffrent énormément.

Certes, il reste encore les anciens collectionneurs qui ont toujours leurs flammes ravivées. Certes, les timbres les plus rares du mondes et les plus onéreux font encore office de véritables œuvres d’art et de valeurs refuge pour certains investisseurs mais le fait est là : il n’y a pas de renouvellement de la passion chez la jeune génération.

Quelles en sont les conséquences ? Les timbres plus récents ne trouvent pas preneurs. De nouvelles collections de timbres arrivent sur le marché, sans personne pour s’y intéresser de près. Dès lors, l’offre se trouve fortement supérieure à la demande. Ce qui fait plutôt l’affaire des acheteurs, puisque cette situation tend à faire diminuer le cours du marché. Resterait à trouver l’intérêt à collectionner les nouveaux timbres, mais à l’ère du numérique, et quand même la popularité des relations épistolaires à diminué, on se demande ce qui pourrait à nouveau produire le déclic.

Un penchant pour les timbres d’avant 1940

Tout le monde a ses propres préférences en matière de philatélie : nouveaux timbres, anciens timbres, c’est un peu chacun ses goûts, ses préférences et ses moyens. Pourtant, une autre tendance semble plutôt se tourner vers les timbres datant d’avant 1940. Les sous faciaux situés entre 1940 et 1960 sont beaucoup moins prisés. Et pour ceux d’après 1960, ils n’intéressent pas grand monde.

Pourquoi un tel penchant pour les timbres d’avant 1940 ? Cela s’explique par leur rareté et surtout leur valeur symbolique. Durant la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de collections de timbres ont été détériorées. Ainsi, les timbres rescapés d’avant cette période sont très recherchés.

Si vous décidez donc un jour de faire partie de la nouvelle génération de collectionneurs de timbres, en montant une belle collection « plaisir » à peu de frais, on vous conseillerait plutôt de vous tourner vers les timbres d’après 1960. Il y en a des tas sur le marché et vous pourrez les acheter à bon prix et quelquefois à -50% de leur valeur faciale. Bien sûr pour que la valeur monte, il vous faudra attendre comme pour un bon vin et sans garantie si la rareté et l’état ne sont pas au rendez-vous.

La baisse des modernes

On l’a remarqué depuis un certain moment. La poste émet de plus en plus de timbres chaque année. Si bien que du côté, des collectionneurs, on n’arrive pa toujours à suivre. Il faut un budget colossal pour pouvoir s’offrir tout une nouvelle collection, alors que personne ne pourrait s’y intéresserait si un jour on décidait de la vendre. Face à cela et pour l’instant, la grande majorité des collectionneurs ont mis fin à toute forme de philatélie moderne. Actuellement, acheter une année moderne reviendrait à dépenser 400€. Alors qu’avec ce budget, on pourrait se payer tous les timbres de 1940 à 1969 (ou presque). Et face à cette situation, la poste ne peut s’en prendre qu’à elle-même.

Dans le courant du XXe siècle, les casinos, leurs jeux et leurs lumières se sont imposés comme des grandes attractions du temps. Associés à une nouvelle société capitalistique du loisir et du plaisir, ils ont représenté à la fois le luxe, le prestige et le temps libre dans une société qui inaugurait de nouvelles manières de tuer le temps. Ainsi, on pouvait dépenser de l’argent pour se divertir, tout en essayant d’en gagner dans des palais taillés sur mesure pour les amateurs de jeux.

Autre temps, autre mœurs

En 2020, les cartes postales et les lettres du siècle précédent sont devenues, dans bien des cas, les sms ou les emails. Et, de leurs côtés, les casinos et leurs jeux sont devenus eux aussi et pour partie numériques et virtuels. Autre temps, autre monde : on envoie une selfie du bord de la plage à ses amis plutôt qu’une carte postale écrite. On se branche avec son smartphone pour jouer sur le dernier casino en ligne à la mode pour tenter sa chance à la roulette, au blackjack ou à la machine à sous.

Mais si la philatélie véhicule, à sa manière, un peu de la mémoire des hommes, de leur sociétés et de leur culture, les créateurs de timbres du XXe siècle ne se sont pas privés à diverses occasions, de rendre hommage aux jeux de casinos ou aux grands établissements de prestige où l’on pouvait en trouver. Cela a donné à de belles collections de timbres qui n’échapperont pas à l’œil du philatéliste averti et dans cet article, nous vous présentons un croisement entre le monde postal et l’univers des casinos.

Une collection de timbres à l’image des casinos

• Monaco Stamp Timbre N° 1697

Ce timbre somptueux de 8 francs, faisant partie de la collection de 1989, représente le casino de Monaco vers 1915. Il donne directement sur la salle de jeux, avec de nombreuses tables entourées d’une foule énorme. L’image du casino est dessinée à la main, mais colorée.

• Timbre de collection de Monaco N° 1678

Retrouvez un autre timbre rendant hommage au fabuleux casino de Monaco, aux couleurs rouge, noir et bleu clair. Ce timbre de 2 francs 20 est à l’image des 5^èmes Grands Prix magiques de Monte Carlo qui s’est tenu le 11 au 19 Mars 1989.

• Bicentenary Of Gambling Monopoly In Austria

Parmi les jeux de casino, on retrouve aussi le monopoly. Et le monopoly de l’Autriche fait partie des plus anciens de tous les temps. Il existe depuis plus de 200 ans. C’est pourquoi les créateurs de timbre ont tenu à commémorer ses bicentenaires (1787-1987) avec ce timbre multicolore de 5 schillings autrichiens avec photogravure d’une roue de loterie.

• Timbre-poste vintage de Las Vegas

Il y a les casinos, et il y a Las Vegas ! Qui ne connait pas cette capitale mondiale des jeux d’argent ? Il est tout bonnement évident de retrouver Las Vegas du Nevada sur un timbre. Le timbre, richement coloré, met en relief une enseigne de Las Vegas souhaitant la bienvenue.

• La collection James Bond

Qui de mieux pour représenter les casinos et les jeux d’argent que notre cher agent britannique James Bond ? On le retrouve ainsi sur de nombreux timbres, avec des thèmes représentant chacun de ses films. « Made in Great Britain », bien sûr.

Les casinos et le monde épistolaire

S’écrit-on encore des cartes postales depuis un lieu de séjour au bord de mer ou pour raconter à des amis une soirée estivale magique, passée au casino de Monaco ? Comme nous le disions en introduction, le monde des clins d’œil de vacances ou des jolis courriers a quelque peu reculé avec l’avènement du web. Aujourd’hui, le smartphone est devenu l’outil fourre-tout de communication : un appel, un sms, une selfie ou une photo de paysage postés sur un réseau et l’affaire est dans le sac.

Faut-il en avoir la nostalgie ? Sans doute pas. Le monde avance et il faut bien suivre. D’ailleurs, à l’ère du numérique, on écrit finalement plus qu’avant même si on ne le fait plus avec les mêmes moyens et il y aura toujours des philatélistes passionnés pour voir, dans leur collection, bien plus que des vignettes au dos gommé, de véritable fenêtres sur le monde. Quant aux casinos terrestres, si certains internautes ont décidé de leur préférer les casinos sur internet, leur marché est encore énorme et ils continueront d’attirer vers leur lumière et vers leurs divertissements des millions de visiteurs en quête d’émotions.

Depuis déjà des décennies, les timbres font partie des objets de collection les plus recherchés dans le monde. Il n’est donc pas rare que les collectionneurs y mettent le prix fort pour s’accaparer les exemplaires les plus insolites. Découvrez le classement des timbres les plus chers au monde.

Le One cent magenta – près de 9,5 millions de dollars

Le One cent magenta, noir sur magenta, est considéré jusqu’à maintenant comme l’indétrônable timbre le plus cher au monde. Il a été créé en l’an 1856, dans l’ancienne colonie de Guyane britannique. Ce fut un jeune Guaïen de 12 ans qui en fut le premier propriétaire en 1873. Le jeune garçon l’a vendu à un collectionneur ensuite, pour une modique somme. Le One cent magenta n’a cessé de changer de propriétaire, et de monter de valeur. Jusqu’en 1980, où il a été vendu à New York, chez Sotheby’s, à un prix colossal de près de 9,5 millions de dollars.

Le Tre skilling jaune – plus de 2,1 millions d’euros

Le Tre skilling jaune figure dans notre top 5 des timbres les plus chers du monde, avec un prix montant à plus de 2,1 millions d’euros. Ce qui fait sa différence, c’est sa teinte jaune. En effet, ce type de timbre suédois fabriqué en 1855, devait être imprimé dans une couleur bleu-vert avec une impression eight-skilling. Mais finalement, il a eu une couleur jaune et c’est cette rareté qui a attiré précisément bon nombre de collectionneurs. Le Tre Skilling jaune a été vendu plusieurs fois, augmentant à chaque fois de valeur.

Les 2 premiers Post Office de l’île Maurice, plus d’un million d’euros

Les deux timbres Post Office de l’île Maurice valent chacun plus d’un million d’euros. Et on comprend pourquoi, parce qu’ils font partie des timbres calqués sur les timbres britanniques, fabriqués hors des frontières de la Grande-Bretagne. Ces timbres ont été émis en 1874, sur le sol de la colonie britannique de Maurice. Ils sont à l’image de la grande reine Victoria. Et seulement 26 exemplaires ont été produits.

Le Baden 9 Krauzer – plus d’un million d’euros

Le Baden 9 Krauzer est entré dans le classement des timbres les plus chers, pour une erreur sur son coloris. Les séries 9 Krauzer sont toujours de couleur rose. Or, le Baden 9 Krauze a été imprimé en vert, ce qui en fait une perle des plus rares pour les collectionneurs. Il en existe encore 4 exemplaires qui circulent dans le monde. L’un d’eux a été vendu aux enchères en 2008, pour une somme qui s’élève à plus d’un million d’euros.

Le Inverted Jenny – 750 000 €

L’avion biplan Curtiss JN-4 figure sur les premiers timbres de poste aérienne, émis en 1918 aux États-Unis. Mais suite à une erreur d’impression, l’avion s’est retrouvé à l’envers sur le timbre, et a donné les séries de Inverted Jenny. Il y en a près de 100 exemplaires dans le monde. Le dernier connu s’est vendu à environ 750 000 €.